Dans le cours de la vie, la perte
des illusions,
Ces bouts de perception qui se sont
déchirés,
En bruits de trahison, en soupirs
sans pitié,
Brisent l'hypocrisie des larmes de
raison.
Les mêmes, impassibles, qui ont vu
le mauvais,
Quand un amour renaît dans
l'imprévisible,
Entre deux imparfaits, devenant la
cible
De médisants imbéciles, porteurs de
quolibets.
Mais, les mots s'envolent, les yeux
vont s'égarer
Dans un profond fossé où chacun a
son rôle,
Battre la liberté, construire les
geôles,
Que les verbes frôlent en dictant
les pensées.
Des songes pour une aimée, des
bruissements tendres,
Que nul ne peut vendre, car aimer et
donner
Seront à apprendre en des yeux
mordorés,
Où un cœur sera prêt, où l'âme se
fait pendre.
Et ces rêves sucrés, je veux te les
offrir,
Ces perles de rire aux teintes
satinées
Qui seront la mire des sanglots
enflammés,
Des sources d'hyménée noyant les
satires.