Des œillets en nage couvrant des
yeux la vie,
Des lys sans pénurie raclant les
partages
Vont écumer de rage, forcer le
mépris,
Quand face aux soucis, ils feront
naufrage.
Loin les coquelicots, ils se sont
envolés,
Emportant la fierté qui se meurt au
cachot.
Ils donnaient en des mots, la vraie
sincérité.
Elle devient oubliée, libre dans son
enclos.
Les prés ne sont plus verts, le
lilas a trahi
Les alliances amies, les anciens
adversaires,
Ignorant la misère qui dans la rue,
sévit,
Une cour pour ces logis où campent
des frères.
Noire est la tulipe, glauques sont
ses pensées.
Le sang froid, galvaudé par de faux
principes,
Déshabille les nippes couvrant la
révoltée
Tuée sur un bûcher, lâchée par sa
suite.
Rampe un petit gris dans ce jardin
de fleurs
En quête d'un bonheur qui sans cesse
le fuit
Il n'aura pas les fruits de son dur
labeur
Juste cette terreur de perdre son
abri
Où se cachent les fleurs, les jolies
violettes
Qui donnaient la fête, annihilaient
les peurs
Elles vont pousser ailleurs, loin de
dignes crêtes
Que hait un esthète, elles
représentent l'horreur.
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