vendredi 3 novembre 2017

Les baisers égarés


Ecoute, jolie fleur, tes pétales qui s'enfuient,
Eloignant dans la nuit, les pénibles rancœurs
Qui sont devenues lueurs des chemins de ta vie,
Où germent tes soucis, où tu comptes tes pleurs.


Ecoute, douce fleur, cet envol des bourdons.
Est parti le frelon, rejoindre une âme sœur,
Effaçant la langueur, devenant le félon,
Qui embue ta vision d'un ego sans saveur.


Entends, Gente rose, les nuages grondent.
Les ailes te sondent, avides d'une chose,
Te conter la prose et déposer l'onde
En une douce ronde qui devient morose.


Sanglote ma jolie, ton cœur vient se faner.
Et pourtant c'est l'été, la saison des envies.
Mais tes désirs ont fui, te voilà isolée.
Tes larmes de rosée habillent tes écrits.


Redore ta passion, celle qui s'est inclinée,
Quand l'automne renaît, consacrant la notion,
Des amours de sanction, des baisers égarés,
De femmes délaissées souffrant de trahison.


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