lundi 29 janvier 2018

Petites Larmes


Allez, cours, envole-toi petite fille,
Et déambule dans les couloirs de ta vie
Avec tes joues roses et ta blancheur.

Bouge vite, ne reste pas immobile,
Laisse le temps jongler avec tes soucis
Et essuyer de tes joues, les pleurs.

Allez, cours et sois ivre petit garçon,
Et apprécie la quiétude des douces mains
Qui viendront balayer tes malheurs.

Mais, surtout, protège ton menton
Pour parer les vils uppercuts du chagrin,
Noyant en des larmes, ton bonheur.

Allez, tournez, riez petits enfants
Et prenez dans votre trousse d'écolier,
Ces crayons dessinant vos joies.

Esquisses de cheveux grisonnants
Qui vont devenir de vilaines striées
Sur vos corps tremblant d'effroi.

Maintenant, frissonnez petites gens,
Et abreuvez votre désir de ne pas savoir
En contemplant vos âmes tuméfiées.

Des miroirs reflétant des enfants,
Petits innocents qui cessent de croire
Que les parents peuvent aimer.

Allez, défigurons tous les visages
Par les petites larmes d'incompréhension
Que peuvent donner ces angelots.

Et laissons pleurer notre petite rage
Qui donnent à l'enfance tant de sanctions,
Et à la populace, de faux sanglots.


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